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La paroisse de Fay dépendait des seigneurs de Rohan, marquisat de Blain, ainsi qu'une partie de celle de Héric. Toutefois, le secteur de la Forestrie, la Roberdière, Breilvain, La Lande, Villeneuve, soit la majeure partie de ce qui fut remis à Notre Dame, dépendait de la chatellerie du Gâvre, domaine su roi.
Sources: Héric, des origines à la révolution, de Paul Henri Gashignard
Contribution à l'Histoire de Fay de Bretagne, de Pierre Bihan
A cette époque, les villages qui constitueront la commune de Notre Dame des Landes connaissent des ravages importants du fait de nombreux pilages. En 1793, un soulèvement spontané dans la moitié nord du département.
Héric, Fay de Bretagne, Blain et Saffré, ainsi que les environs, feront partie des insurgés.
L'étendue des territoires des anciennes paroisses de Fay-de-Bretagne et d'Héric, ainsi que l'absence de chemins praticables l'hiver, accentuaient l'isolement des villages situés sur les landes à 10 et 12 km des bourgs. La paroisse de Fay comptait 9 frairies, dont L'Epine et La Haye, actuellement à Notre-Dame.
On peut noter un regroupement des habitations dans la partie Nord de la future paroisse, alors que la partie Sud était essentiellement constituée de landes. En 1845, existaient seulement les moulins de Perroche et Foucré, ainsi que le village de La Primaudière. Par contre, la lande de la Primaudière, qui accueillera le futur bourg, est sans habitation et c'est sa situation de commun, sur Fay mais en limite d'Héric, qui a déterminé le choix de l'abbé Bidet pour l'implantation de l'église. En 1847, date de la création de la Paroisse, il y a 1433 habitants.
La première pierre est posée le 8 octobre 1846.
Le 6 décembre 1847, un violent ouragan s'abat sur la région. Celui-ci retarde la construction de la nef et fait de nombreux dégâts; les vitraux sont emportés, les bancs et les chaises brisés par les débris et quelques pièces de la charpente sont abîmées.
Le coût des réparations retarde la construction de l'église qui n'est achevée qu'en 1854.
De 1859 à 1860, de nouvelles réparations sont faites en raison d'une mauvaise qualité de la maçonnerie. Le clocher est construit et les cloches sont installées en 1863.
En 1873, on se pose la question: réparer l'église ou la démolir. Finalement, il n'y aura que le transept qui sera démoli en 1877, alors que le choeur et la nef seront consolidés. Les travaux dureront plus de 20 ans sous la conduite de Mr Fraboulet, architecte à Nantes.
Après vingt-deux ans d'attente (première demande faite le 4 janvier 1850), la commune est créée le 16 septembre 1871 et prit le même nom que la paroisse. Près de 2/3 de son territoire provenaient de Fay et 1/3 d'Héric. Sa constitution fut difficile, car Fay appartenait au canton de Blain et à l'arrondissement de Savenay, alors qu'Héric faisait partie du canton de Nort-sur-Erdre et de l'arrondissement de Châteaubriant.
A la fin du XIXe siècle, Notre-Dame-des-Landes comptait soixante villages et hameaux.
Les villages ou hameaux proposés pour former la circonscription de la nouvelle succursale entre Fay et Héric avec l'orthographe de l'époque :
Pour Fay: Le Brédeloup, La Troche, La Bruchère du Bois des Grôles, Foucré, La Piclotais, Le Plessis, Le Brosfaud, Le Bois Aubin, La Gousfais, La Primaudière, La Marchandais, La Brosse, Moulin Neuf, La Géraudière, Basse et Haute Haye, Les haute et basse Brestesche, Les Planchettes, L'Epine de Fay, Pipriac, Le Landas, Le Chêne des Perrières.
Pour Héric: La Primay, La Guéry, La Guittonnière, Le Roty, Le Long Duc, La Sauzaie, La Lande, La Roberdière, La Foretrie, Breilvin, La Durinière, La Moulinière, Villeneuve, Le Breil, Le Champ Bernard, Leschenelets, La Contrie, Les Polies, Loinvil.
Aujourd'hui, les plus grands villages sont les plus anciens :
L'Epine, Le Longduc, La Bretèche, Le Bois Aubin, La Buchère du Bois des Grôles, Le Limimbout, Le Brédeloup.
Certains ont moins de 150 ans :
Côté Fay-de-Bretagne: Kervan, Les Tertreaux, Belgodère, Les Domaines, Plaisance, La Gare, Le Clos des Prières, Beausoleil.
Côté Héric : Beaulieu, L'Ascension, Montjean, Kermarie, Saint-Jean, La Couarde.
D'autres n'existent plus :
Foucré, La Croix Blanche (derrière La Croix Rouge), Pipriac, La Sicardais, La Plaine (entre Le Limimbout et le Chêne des Perrières, La Chaussée (à la limite de la Pâquelais), Le Chêne Baudru, La Noue Nouette (à l'Est de La Guittonière), La Guillardais (du côté du Longduc), Bossettes (entre le Longduc et La Mazurka), La Close d'avant (derrière le bourg vers Breilvin), Les Chênes Tels (près de Beauséjour), Les Bernauds (entre La Contrie et Montjean).
A la fin du XIXe siècle, la commune accueille huit foires par an. En 1901, la ligne de chemin de fer Beslé - La Chapelle-sur-Erdre traverse la commune. En 1930, trois trains relient Notre-Dame-des-Landes à Nantes dans les deux sens, mais la commune reste principalement rurale. Deux laiteries y sont implantées.
Eglise néogothique, étroite et droite, typique de la reconstruction au XIXe siècle après la déchristianisation. Les vitraux sont de trois époques et donc de styles différents: vitraux du choeur (1889), deux grandes verrières de 1939 qui racontent deux événements de la paroisse, et quatre vitraux de 1947 inaugurés lors de la célébration du centenaire de la paroisse.
Le 11 mai 1937 l'église subit un nouvel avatar avec la foudre qui tombe sur le clocher et le détruit en partie. La flèche ne sera pas reconstruite.
En 1996, des travaux de restauration de la charpente et de remplacement du beffroi sont effectués.
"Notre-Dame-des-Landes, naissance et vie d'une paroisse" , Marie-Ange LEBRETON
"Des pierres sur la lande" , Marie-Ange LEBRETON
"1939-1945: ce que j'ai vécu à Notre Dame des Landes", Jean LEBRETON
Ces livres sont en vente chez l'auteur (32, rue Beausoleil) ou à la boulangerie de Notre Dame des Landes.